ÇA RACONTE QUOI ?
Alex est un fan des films Arthur et les Minimoys depuis qu’il est enfant (le mec est un adorateur des longs-métrages de Luc Besson, il y a déjà un souci..). Pour son anniversaire, ses meilleurs amis lui font la magnifique surprise de l’emmener dans la maison abandonnée où le film a été tourné. Une petite rétrospective cinématographique, le genre d’anniversaire à thème où tu dois venir déguisé..

Malheureusement, aucun d’eux ne se doute alors qu’ils se dirigent vers un piège machiavélique et mortel. Il se passe encore des choses étranges dans cette enceinte laissée à l’abandon, et ce qui était autrefois un rêve d’enfant, va bientôt se transformer en véritable cauchemar !

NOTRE HUMBLE AVIS
C’est certainement le projet le plus farfelu que le paysage cinématographique français ait jamais connu. Un film dérivé de l’univers de Arthur et les Minimoys lancé il y a de nombreuses années par Luc Besson, mais si seulement c’était tout..
Ce spin-off serait un film d’horreur écrit et produit par le réalisateur Français. C’est assez intriguant et alléchant sur le papier, mais force est de constater que la coke que Luc Besson a pris en « écrivant » le film n’était pas si bonne que ça. Arthur, Malédiction est un ratage à tous les niveaux. A tel point que c’est impossible de trouver une lueur de positivité dans ce projet. Le potentiel du concept était pourtant présent et aurait pu donner un véritable slasher décomplexé, la définition même du cinéma étant de tenter des choses. Mais Luc Besson nous prouve une énième fois qu’il ne sait pas écrire et que ses mots posent parfois problème. Par exemple, introduire un personnage féminin (joué par sa fille, en plus) en parlant de sa poitrine, ou encore voir un flic nous dire que les films peuvent faire des dégâts.. Les dialogues ne sont jamais naturels et, malgré le fait que les comédiens font preuve de bonne volonté, le tout se révèle être foutrement artificiel et beaucoup trop mécanique. On observe des échanges mémorables dans le mauvais sens du terme. Découvrez le déjà culte « Ne revenez jamais ! JAMAIIIS » ou encore le « C’est la première fois que la réalité est meilleure que mes rêves » ou l’incontournable « Eh les gars, j’ai pissé sur un téléphone ». Comment est-ce possible qu’un cinéaste aussi aguerri puisse pondre de telles immondices ?

On fera l’impasse sur l’écriture toujours plus clichée des personnages ou les décisions qu’ils prennent lorsque le danger est devant eux. Nous ne parlerons également pas de cette morale en conclusion qui n’a ni queue ni tête.. Mais rassurez-vous, il n’y a pas que le scénario qui sent le gambas pas fraîche. En effet, Barthelemy Grossman réalise son deuxième film, et malgré quelques talents indéniables, celui-ci n’arrive jamais à poser une véritable ambiance angoissante. Vous ne trouverez ici que de simples Jumpscares putassiers, qui seront appuyés par un montage beaucoup trop rushé et assez catastrophique par instants. L’image sera néanmoins agréable et la lumière reste également plutôt bien gérée. Le cinéaste a toutefois la fâcheuse tendance à balancer continuellement des musiques inadaptées aux situations. Pour résumer, ce long-métrage ressemble bien plus à un travail d’étudiant ou à un YouTube movie –au mieux un nanar. Un nanar, car le tout se prend extrêmement au sérieux. Bref, impossible de ne pas rire avec cette incompréhension intersidérale. Une comédie sans en être une, à voir entre amis.
EN DEUX MOTS
Ratage total de 1h27. Tout est irrécupérable du sol au plafond. Comment est-ce possible de produire une chose pareille en 2022 et n’avoir aucun remords ? Fuyez, pauvres fous
0,5
Abonne toi au site !