CRITIQUE | FILM

AFTER YANG : trop robot pour être vrai

L'annonce du nouveau projet de Kogonada intriguait par son synopsis qui sortait (un peu) de l'ordinaire. Mais est-ce vraiment le cas après visionnage ? Voici notre avis.

ÇA RACONTE QUOI ?

Dans un futur plus ou moins proche, nous allons suivre une famille aux origines diverses qui semble couler des jours heureux dans leur habitation entourée de verdure. Un beau jour, alors que leur existence paisible suivait son cours, un des membres de cette famille, Yang, se met à rencontrer quelques difficultés motrices.

Cette famille n’est pas ce qu’on pourrait appeler une famille ordinaire. Yang est un robot, une intelligence artificielle fait de circuits et de codes complexes créés par l’Homme. Alors que le destin de leur enfant robot semble converger vers le centre de tri sélectif pour un recyclage, le père découvre qu’il possède une mémoire individuelle sélective, chose assez anormale pour le signaler. Commence alors un voyage nostalgique dans l’inconscient d’une IA.

NOTRE HUMBLE AVIS

Sans parler de chef d’œuvre, ni même le comparer à ses aînés tels que I,robot, Ex Machina ou en encore A.I intelligence artificielle de Steven Spielberg, After Yang pose de nouvelles questions sur la relation qu’entretiendraient l’Homme et une intelligence robotique. Ici, deux complexités différentes se rencontrent et c’est passionnant. Amenant petit à petit un foisonnement d’interrogations relatives à ce qui définit l’Être humain et l’individualité par sa nature même, le film nous porte dans un rythme hypnotique au fil d’une réflexion offrant de multiples interprétations. Et tout cela créé de la matière brute à travailler, il nous laisse la liberté de nous forger notre propre avis.

Si l’on peut parfois souligner un léger manque d’originalité quant à la structure narrative assez linéaire ou au fait d’évoquer des sujets déjà plus ou moins bien traités par des précédents du genre, le long-métrage reste agréable à suivre et ne souffre d’aucune réelle faiblesse technique -sauf Yang, le pauvre. Enfin, derrière ces interrogations métaphysiques à coup de citations de Lao Tzu, se cache un drame familial se jouant entre ces quatre murs. Yang, tout de circuits et prises HDMI intégrés, est aimant et aimé par ses pairs, redéfinissant alors la notion de famille à travers cette œuvre.

EN DEUX MOTS

Amateur ou non de science-fiction, ‘After Yang’ saura dans tous les cas parler aux afficionados de réflexion philosophique et de drames familiaux au cinéma 

3

Note : 3 sur 5.

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