ÇA RACONTE QUOI ?
Comme Zizou en 2006, Esther revient ! La saga terrifiante se poursuit dans un préquel racontant les origines du personnage principal. Après avoir orchestré une brillante évasion d’un établissement psychiatrique de l’Europe de l’Est, Esther se rend en Amérique en se faisant passer pour la fille disparue d’une famille aisée.

Mais, face à une mère prête à tout pour protéger sa famille, son plan va prendre une tournure inattendue. Le long fleuve tranquille de cette meurtrière va malheureusement connaître quelques tempêtes, et il vous reste beaucoup de choses à découvrir sur Esther..

NOTRE HUMBLE AVIS
Vous ne l’attendiez pas, pourtant elle revient. On peut au moins affirmer que Esther 2 bénéficie de l’effet de surprise. En effet, on ne s’attendait pas à une suite de la saga, et encore moins à un préquel du personnage avec la même actrice qu’il y a treize ans. Oui, oui, vous avez bien lu. Pour ce nouveau volet, le réalisateur William Brent Bell a bien fait appel à Isabelle Fuhrman. Cela peut perturber sur les premières minutes à l’écran, mais ce n’est finalement pas ce qui laissera un goût amer. Globalement, l’entourloupe fonctionne assez bien et on retrouve ce petit paradoxe entre le personnage psychopathe qui est censé avoir 33 ans et une actrice qui en a 25. D’ailleurs, Esther 2 ne s’arrête pas là et nous réserve d’autres surprises. Le récit s’affranchit réellement des autres franchises avec un scénario mettant en difficulté la psychopathe elle-même. Cela permet de retourner la situation de manière maline et de maintenir des enjeux intéressants tout du long.

Mais il y a des limites à tout cela. Plus on avance dans l’histoire, plus certains personnages s’enfoncent dans le cliché. Une rivalité plastique se dévoile, et on rate le coche d’un film thriller/horreur totalement innovant. Pas grand-chose à dire sur la partie technique, William Brent Bell tient bien sa caméra et nous propose des plans assez flippants (la séquence d’introduction, par exemple), même si on regrette une mise en scène assez pauvre par instants. La dose de flippant est aussi procurée par l’actrice principale, qui maîtrise son personnage comme si elle avait grandi avec. Au final, Esther 2 n’est pas un si mauvais préquel, il est peut-être même bien plus ambitieux que d’autres suites que l’on a pu voir dans le genre épouvante. Mais tout cela est entaché par un scénario assez bancal et quelques situations qui nous font souffler d’exaspération.
EN DEUX MOTS
Malgré toute la bonne volonté du monde et quelques bonnes idées de scénario, Esther 2 n’arrive pas à transformer l’essai. Le retour d’Isabelle Fuhrman dans le rôle principal n’était pas forcément l’idée du siècle, mais ce n’est pourtant pas ce que l’on reprochera le plus au long-métrage..
2,5
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