ÇA RACONTE QUOI ?
The Woman King retrace l’histoire extraordinaire des Agojié, une unité de guerrières qui protégèrent le royaume de Dahomey au XIXème siècle en Afrique de l’Ouest. Leurs aptitudes et leur fureur n’ont jamais trouvé d’égal sur le continent, et près plusieurs années de paix, le royaume de Dahomey connaît des différents avec les tribus voisines. Les tensions montent, et une guerre est sur le point de surgir..
Inspiré de faits réels, The Woman King suit le destin épique de la Générale Nanisca, qui entraîne une nouvelle génération de recrues et les prépare à la bataille contre des ennemis déterminés à détruire leur mode de vie. L’affrontement est imminent et risque de faire des dégâts, mais il y a des causes qui méritent d’être défendues…
NOTRE HUMBLE AVIS
Après un bon démarrage aux US, The Woman King débarque dans les salles françaises. Le long-métrage est un blockbuster rempli de séquences d’action et de combats à couper le souffle, tout en faisant écho aux différents combats de notre époque #Meetoo ou #BlackLivesMatter. On est impressionné par la qualité des chorégraphies, mais aussi par l’efficacité de son récit. La réalisatrice Gina Prince-Bythewood joue parfaitement avec les codes du genre en exposant une véritable force féminine, bien décidée à s’émanciper et s’affranchir des décisions de certains hommes. Même si le projet a parfois tendance à tomber dans l’archétype narratif Hollywoodien, The Woman King est assez dense pour y trouver son compte. Le film brille aussi grâce à son parfait dosage entre action, intrigue et références historiques. D’ailleurs, vous n’aurez vu jamais autant de femmes badass à l’écran. De vraies guerrières qui regardent droit dans les yeux leurs ennemis (hommes). The Woman King n’adoucit aucun passage, la mise en scène est brute, et même si on efface quelques gouttes de sang, on ressent l’extrême violence à l’écran.
Mais si on devait retenir qu’une seule chose de ce film, ce serait : Viola Davis. L’actrice emporte tout sur son passage comme un ouragan. Charisme, prestance, physique, rage.. Elle offre une performance XXL qui pourrait bien marquer sa filmographie durablement. Peut-être pas le meilleur film de sa carrière, mais certainement l’une de ses prestations les plus impressionnantes. Car au-delà de l’acting, Viola Davis a une gueule et un physique qui transperce The Woman King d’une lance aiguisée. Son visage fermé, ses épaules marquées et ses biceps musclés la rendent hypnotisante durant les séquences épiques. Son personnage central donne évidemment du volume au récit, mais il faut aussi avouer qu’elle est accompagnée d’un casting cinq étoiles. On n’a jamais vu autant d’actrices talentueuses à l’écran. Lashana Lynch, Sheila Atim ou encore Thuso Mbedu brillent et crédibilisent la narration, malgré ses quelques failles. Oui, le film a également quelques points faibles. Sa longueur, qui provoque un rythme global en dents de scie. Et enfin (et surtout), son manque d’audace concernant le scénario, avec notamment des relents hollywoodiens avec la romance ou le drama familial dispensables. Mais au final, The Woman King reste un blockbuster pertinent, qui offre à la fois un angle féministe bienvenu et une dose de divertissement efficace.
Un blockbuster offrant de l’action, de l’épique et une intelligence dans les thématiques abordées. Le casting brille tout du long, mais Viola Davis met tout le monde d’accord avec une performance XXL
3,5
Abonne toi au site !
WatchBuddy 