RINGS OF POWER : une bonne première saison !

ÇA RACONTE QUOI ?

Commençant à une époque de paix relative, la série suit un ensemble de personnages, à la fois familiers et nouveaux, alors qu’ils affrontent la réémergence tant redoutée du mal sur la Terre du Milieu. Et ce digne héritier du mal se nomme plus précisément : Sauron

Des profondeurs les plus sombres des Monts Brumeux, aux forêts majestueuses de la capitale Elfique de Lindon, à l’île royaume à couper le souffle de Númenor, et jusqu’aux confins les plus éloignés du monde, ces royaumes et personnages bâtiront des légendes qui continueront d’exister bien longtemps après leur mort. L’intrigue se déroule plusieurs milliers d’années avant les événements des livres J.R.R. Tolkien « Le Hobbit » et « Le Seigneur des Anneaux« .

NOTRE HUMBLE AVIS

Non, Rings of Power n’est pas raté. Ce n’est certainement pas la meilleure série de l’année 2022 non plus, mais la qualité de cette première saison lui permet toutefois d’être dans la discussion. Souvent comparée à House of The Dragon -car diffusée en même temps sur une plateforme concurrente– Rings Of Power se démarque par ses visuels à couper le souffle et ses effets spéciaux impeccables. Mais encore heureux, étant donné le budget faramineux de la série.. On peut néanmoins se féliciter de la qualité de la photographie, on en prend plein les yeux de la première à la dernière minute, offrant en permanence des plans spectaculaires. Rings Of Power, c’est aussi et surtout le retour d’un univers que l’on connaît bien. Et quel plaisir de retrouver le monde de JRR Tolkien à l’écran (même si on s’éloigne du matériel de base avec une adaptation qui prend beaucoup de libertés). Néanmoins, impossible de rester insensible aux retours des Elfs, des Nains, des Hommes et quelques méchantes autres créatures de la Terre du Milieu. Ici, on nous propose un récit moins spectaculaire, moins épique, mais plus attaché aux interactions entre les peuples. Les Showrunners plantent le décor pour la suite !

Les dialogues restent l’un des points forts de ce nouveau projet. Peut-être moins mémorables que les deux trilogies de Peter Jackon, mais toujours pleins de poésie. D’autant qu’ils ont une place plus centrale dans le récit, car la série se donne la tâche difficile d’accorder un développement solide à chaque personnage. Certaines affinités permettent de s’attacher assez facilement aux protagonistes, et globalement, aucun n’est laissé sur le bord de la route (même si les hobbits n’intéressent pas grand monde durant les premiers épisodes). Galadriel porte majestueusement l’intrigue principale et se présente comme le maillon essentiel de ce récit. Son obsession, ses peines et ses actions viendront tout au long de cette première saison accompagner intensivement le spectateur. Un personnage aveuglé par sa soif de vengeance, au point de ne pas voir ce qu’il se passe tout près d’elle.. La composition musicale, quant à elle, nous met une claque sur les deux premiers épisodes, mais se fait un peu plus discrète par la suite, et c’est bien dommage. Enfin, l’épisode 6 et l’épisode final viennent tordre la langue des détracteurs en offrant de l’épique et de la révélation.

EN DEUX MOTS

Cette première saison écrase visuellement tout ce qui a pu se faire récemment. Les fans de l’univers (pas les puristes complexés) sauront (ou Sauron) apprécier à sa juste valeur cette nouvelle aventure qui a le mérite de développer énormément de personnages en seulement huit épisodes. Le décor est planté, la saison 2 s’annonce épique.

3,5