ÇA RACONTE QUOI ?
Giselle et Robert sont mariés depuis 15 ans. Lassés de la vie citadine, ils emménagent dans le quartier résidentiel de Monroeville avec leur petite famille, dans l’espoir de mener une existence un peu plus féerique. Malheureusement, les choses ne se déroulent pas sans accrocs. Les banlieues chics sont régies de façon stricte, comme ne cesse de le rappeler Malvina Monroe, gardienne du temple autoproclamée.

Giselle se sent plus isolée que jamais. Frustrée que le bonheur promis soit si difficile à trouver, elle fait appel à la magie d’Andalasia et transforme accidentellement son quartier en un véritable conte de fées, au risque de mettre en péril le bonheur de sa famille. Embarquée dans une course contre la montre, elle devra conjurer l’enchantement et se poser la question de savoir ce qu’elle et sa famille entendent vraiment par l’expression « … Ils vécurent heureux »

NOTRE HUMBLE AVIS
Une centaine de fois n’est pas coutume chez Disney, voici une toute nouvelle suite proposée par la franchise aux grandes oreilles. Mais étonnamment, la reprise de ‘Il Etait une Fois‘ semblait être une bonne idée. Projet hommage et autoparodique de Disney, il y avait justement de quoi dépoussiérer la cassette pour adapter une nouvelle histoire, tout en utilisant les multiples œuvres créées depuis. On pouvoir donc s’attendre à une caricature assumée et moderne, où le réalisateur joue avec les codes et tord les références. Oui, mais c’était mal connaître Disney. Malgré les bonnes intentions de départ, Il Était une Fois 2 tombe très vite dans le projet standard sans personnalité. Il offre cependant une belle et nouvelle introduction au personnage de Gisele, en la confrontant à des thématiques actuelles de la vie : famille recomposée, ennui dans le couple, besoin d’évasion.. Tous les ingrédients sont là pour piquer au vif et casser le mythe du : ‘ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants’. Ces différents sujets introduits sont d’ailleurs bien contrebalancés par l’aspect esthétique très ‘Disney‘. C’est ultra coloré, tout est clinquant comme dans un parfait conte, ce qui permet de créer une belle altérité avec des thèmes plus modernes et terre-à-terre.

Mais finalement, le soufflé retombe très rapidement. Dès lors que la magie revient d’ailleurs, prenant toute la place dans le récit et effaçant tous les points positifs de l’introduction. Les personnages deviennent alors des pantins, manipulés par les ficelles d’un bon vieux standard Disney. Les décors restent cependant très intéressants, et la mise en scène réussit à mettre tout cela en valeur. C’est en revanche dommage que la réalisation d’Adam Shankman se fait extrêmement discrète durant ces deux longues heures. Pour le reste, les séquences chantées restent toujours appréciables, des chorégraphies un peu plus travaillées auraient pu transformer ces scènes en étapes marquantes du film. Le retour du casting pouvait être une bonne chose à l’annonce de cette suite, on se rend finalement compte que non. Amy Adams semble jouer la comédie avec un couteau sous la gorge, à croire qu’elle ne voulait pas faire partie de l’aventure.. Enfin, le scénario ne va certainement pas vous surprendre, même s’il tente quelques coups avec ce duel de méchants, mais qui n’apporte pas grand-chose sur le papier.
En résumé, Il Etait une Fois 2 survole de belles opportunités pour rentrer trop vite dans le rang du film pré-Noël. Pas si parodique que cela, il restera cependant satisfaisant pour les décors et les multiples références Disney & cie.
Les références et la magie ne changeront rien, ‘Il Etait une Fois 2‘ reste un mauvais film du catalogue Disney Plus. La faute à un scénario trop simpliste et à des acteurs qui n’attendaient qu’une chose : la fin du tournage.
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