SYNOPSIS
Le manga commence avec l’élimination de la Coupe du monde 2018 du Japon, ce qui incite l’Union japonaise de football à lancer un programme de surveillance dans les écoles secondaires afin de sélectionner les joueurs qui vont s’entraîner et se préparer pour la Coupe du monde 2022.

Le protagoniste Yoichi Isagi, un membre avancé de son équipe de lycée perd le match qui aurait pu qualifier son équipe pour la finale de Saitama, faute de pouvoir jouer dans les championnats nationaux. Alors qu’il croyait que tout était perdu, Yoichi reçoit une invitation à rejoindre le programme Blue Lock.

NOTRE CRITIQUE
La Coupe du Monde 2022 a donné son coup de sifflet final, avec la triste défaite de notre Équipe de France sur le fil. Mais le football continue sur nos petits écrans avec la saison 1 de Blue Lock (et malheureusement la Ligue 1). Très attendu par les fans du manga, l’anime est enfin là, mais il risque d’être plus décrié que la version papier. Il faut avouer que ce nouvel animé japonais souffre d’une introduction assez poussive. Pour un projet qui promet des missiles du pied droit dans la lucarne, on se sent un peu lésé avec les premiers épisodes. Puis, petit à petit, Blue Lock trouve son rythme et développe son style de jeu. D’ailleurs, les intentions dépassent la fiction dès l’épisode 7. Après avoir introduit tous les personnages de l’équipe Z, place aux matchs. Les moments de gloire et de victoire arrivent et nous donnent des frissons à chaque fois. En parallèle, le héros se cherche, mais nous fascine tout autant. Isagi n’est pas le plus fort sur le papier, mais il a quelque chose en plus, et ça c’est le sport.

A la fois cliché du football et véritable miroir de la compétition, Blue Lock explore le sport d’une nouvelle manière qui rafraîchit le genre. On se concentre beaucoup plus sur ce qui se passe dans la tête des joueurs que devant leurs pieds. Le dépassement de soi est au cœur de cette saison 1, et c’est fantastique. Blue Lock met en lumière des valeurs du sport comme : la résilience, la détermination ou encore l’altruisme (sous une forme nouvelle). Sur le plan visuel, l’anime retranscrit assez bien les gestes du foot, surtout lorsque qu’il est question de puissance. Les décors en revanche sont moins inspirés, on passe l’ensemble des épisodes enfermé dans un bâtiment fade (ça pue le synthétique). En résumé, malgré ses grosses ficelles et quelques raccourcis footballistique, Blue Lock offre une bonne introduction à un animé qui semble mettre en lumière le sport dans les têtes. On veut des rivalités maintenant.
EN DEUX MOTS
Après un démarrage poussif, cette saison 1 prend enfin son envol avec des momentums épiques. Si on est bien loin du football en tant que tel, la série transcrit parfaitement l’âme du sport, le dépassement de soi et l’instinct sportif.
3,5
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