SYNOPSIS
Alors qu’ils attendent leur premier enfant, Claire et Arthur décident de renouer les liens familiaux. Le jeune couple s’installe dans la vétuste entreprise de pompes funèbres tenue par Saul, le père d’Arthur.

Mais l’arrivée d’un mystérieux cadavre va les faire basculer dans l’horreur : la dépouille contient une entité surnaturelle, Abyzou, qui une fois libérée, veut posséder l’enfant à venir du couple. Face à ce démon, personne n’est à l’abri…

NOTRE CRITIQUE
Qui dit nouvelle année, dit nouveaux films d’horreur bas de gamme que l’on aura chaque mois. Comme nous le disions avec la critique du film La Proie du Diable, il est impossible de passer à côté de cette technique de détection infaillible de mauvais films horrifiques. Le mot « Diable » ou « Démon » est dans le titre ? N’allez pas le voir. Et l’Emprise du Démon, malgré son affiche très alléchante, ne déroge quasiment pas à la règle. Le film d’Oliver Park tente certes plus de choses que ses prédécesseurs, mais il n’en est pas pour autant un bon projet. Ce que l’on peut néanmoins constater, c’est que le réalisateur britannique n’est pas un manche, le monsieur sait filmer et possède quelques belles petites idées de mise en scène qui le démarquera des autres mauvais trains fantômes que l’on se tape depuis la nuit des temps. On remarque par exemple un excellent travail d’éclairage et de photographie pour ce tout nouveau long-métrage.

Mais malheureusement, la mise en scène ne suffit pas à faire quelque chose de bien. Au contraire, si l’on délaisse ces procédés horrifiques ringards jusqu’aux jumpscares gratuits (et introduits de manière inintéressante) pour se concentrer sur ces personnages pour la plupart antipathiques, cela ne rendra pas le résultat final plus satisfaisant. L’Emprise du Démon s’ancre dans un total classicisme et sera aussitôt oublié une fois les lumières rallumées. Malgré sa totale avarice en épouvante, ce nouveau film saura tout de même se montrer parfois original lorsqu’il s’agit de dévoiler le démon en question, design certes vu et revu, mais pas forcément déplaisant en définitive. Par son scénario, Oliver Park nous fera également découvrir la culture juive, beaucoup trop sous-exploitée au sein du septième art. Néanmoins, le réalisateur se perd dans les méandres d’un cinéma surfait qui encore une fois ne cherche jamais à profiter de son plein potentiel.
EN DEUX MOTS
Beaucoup trop surfait pour être remarquable, cette emprise du démon s’enfonce dans les méandres d’un cinéma horrifique ringard qui a fait son temps depuis un long moment. Et ce même avec les efforts fournis par Oliver Park et sa réalisation plutôt correcte.
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