ÇA RACONTE QUOI ?
Selon les archives du Vatican, les cas de possession démoniaque ont considérablement augmenté ces dernières années. Pour y faire face, l’Église catholique a secrètement rouvert les écoles d’exorcisme. Sur ce champ de bataille spirituel, Sœur Ann, une jeune nonne, se distingue comme une combattante prometteuse.

Bien qu’il soit interdit aux religieuses de pratiquer des exorcismes, un professeur détecte chez elle ce don particulier et accepte de l’initier. Mais son âme est en danger car les forces maléfiques qu’elle combat sont mystérieusement liées à son passé traumatique : le diable l’a choisie et il veut entrer…

NOTRE HUMBLE AVIS
Brisons le non-suspense directement, La Proie du Diable est un énième film d’horreur grand public qui ne marquera aucun esprit. On commence à comprendre que dès que le mot « diable » vient s’infiltrer dans le titre d’un film horrifique fait pour les gosses de douze ans en quête de sensations fortes, cela n’augure rien de bon (petite pensée pour La Chapelle du Diable sorti l’année dernière qui était tout aussi mauvais). Train fantôme de foire pour adolescents, cette proie du diable se fait radine de bout en bout. On peut lui attribuer le mérite d’avoir une jolie esthétique et d’avoir un concept intéressant notamment sur l’école d’exorcisme, mais c’est à peu prés tout. Le film plonge la tête la première dans les clichés les plus évidents des teen-movie à la blumhouse.

Ceux qui pensaient voir un film d’horreur plutôt bien travaillé et à l’ambiance malsaine devront simplement se contenter de quelques portes qui claquent et de quelques ampoules qui s’allument et s’éteignent. Le réalisateur Daniel Stamm ne sait jamais comment retranscrire une ambiance et nous propose un film avare en épouvante originale. Smile sorti il y a peu de temps, qui ne révolutionnait pas le genre, arrivait tout de même à s’en sortir avec les honneurs grâce à une mise en scène soignée et un développement de personnages intéressants. Dommage qu’ici le tout se révèle être vain et jamais développé plus que cela. Entre absurdité totale et dialogues mielleux sur fond biblique ridicule, pauvres jeux d’acteur et situations alambiquées, ce nouveau film d’horreur sorti d’un vieux tiroir sordide rejoint une grande lignée de films de feignasses au genre horrifique. Allez voir Smile.
Train fantôme de pacotille, cet énième film d’horreur possédera votre argent, à défaut de posséder votre âme. Allez voir Smile.
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