CRITIQUE | FILM

CREED 3 : une nouvelle ère pour Creed

Cinq ans après Creed 2, Adonis Creed est de retour mais cette fois-ci, sans Rocky. Est-ce que la franchise est toujours au top de sa catégorie poids lourds ? Notre critique du film 'Creed 3'

SYNOPSIS

Idole de la boxe et entouré de sa famille, Adonis Creed n’a plus rien à prouver. Jusqu’au jour où son ami d’enfance, Damian, prodige de la boxe lui aussi, refait surface.

À peine sorti de prison, Damian est prêt à tout pour monter sur le ring et reprendre ses droits. Adonis joue alors sa survie, face à un adversaire déterminé à l’anéantir.

NOTRE CRITIQUE

C’est le grand retour de la boxe au cinema. Et pour ce nouvel opus de Creed, le personnage de Michael B. Jordan semble plus libre, ayant plus de place pour s’affirmer sans être dans l’ombre du célèbre boxeur Rocky Balboa ou bien celle de son père, Apollo. Les références aux films Rocky sont présentes pour le plus grand plaisir des fans. Ce troisième volet de la saga signe également le passage de Michael B. Jordan en tant que réalisateur. Il apporte une nouvelle vision et une identité plus accentuée au film en multipliant les références au cinéma et aux mangas. Dans sa mise en scène, les combats sont d’un réalisme frappant, sensationnel et impressionnant. La grande fan de manga que je suis n’a pas pu passer à côté des références comme Hajime No Ippo, My Hero Academia, Naruto, Dragon Ball Z, Megalobox ou encore Akira. Le regard et la caméra de Michael B. Jordan apporte un air nouveau à la saga, avec des combats qui frôlent l’onirisme tellement ils sont divinement mis en scène. Adonis va s’émanciper de Rocky et de son père Apollo afin de raconter sa propre histoire et affronter son passé.

Damian Anderson est la part d’ombre d’Adonis, qui lui rappelle sans cesse un passé qu’il veut oublier et à qui il a tourné le dos. Une dualité bien représentée entre les deux personnages. Que ce soit la fracture sociale dont chacun est à l’opposé ou bien leurs choix de vie qui les a menés là où ils sont actuellement. Michael B. Jordan, en plus de fournir une réalisation nouvelle, livre une performance brillante, sincère et touchante, tout en ajoutant un côté sombre à son personnage. Damian Anderson est l’un des adversaires les plus captivants de la saga. Jonathan Majors aborde son personnage avec une certaine profondeur, sensibilité et une fragilité qui font de lui un antagoniste compris par le spectateur. Il suscite aussi bien de la colère que de l’empathie. Le scénario comporte quelques défauts importants, ce qui le rend parfois incohérent. La relation entre Adonis et Damian aurait pu être plus profonde et plus destructrice afin d’avoir des enjeux bien plus considérables. Les personnages secondaires ne sont pas assez mis en valeur comme sa femme, Bianca qui a ses propres combats et objectifs mais trop en surface, ce qui enlève de la richesse à son personnage.

Pareil pour leur fille Amara, qui a des problèmes de harcèlements à l’école mais qui sont simplement survolés. Cependant la vie disproportionnée d’Adonis est bien représentée à l’écran. Il a pu acquérir un confort de vie qui le pousse parfois hors des réalités, exposant ce fossé entre lui et Damian à merveille.

EN DEUX MOTS

Creed 3 est un pur régal visuel, avec une histoire captivante malgré quelques imperfections scénaristiques. Un grand film de boxe avec de superbes interprètes.

3

Note : 3 sur 5.

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