SYNOPSIS
Une créatrice de mode est soudain frappée par une mystérieuse maladie à la suite de son défilée organisé pour une prestigieuse marque. Peu à peu, les symptômes se propagent et gangrènent son corps, ce qui déconcerte ses médecins et contrarie son mari. Il faut trouver une solution, ou sinon..
Un beau jour, une nurse philippine débarque dans leur foyer, sans vraiment prévenir. Adepte de la médecine locale traditionnelle, elle révèle la terrifiante origine du mal qui la frappe et propose son aide.
NOTRE CRITIQUE
Ce tout nouveau long-métrage de Lorcan Finnegana a de quoi rendre jaloux toutes les autres productions du moment avec son très beau casting. Eva Green (que l’on retrouvera bientôt dans Les Trois Mousquetaires : Milady) et Mark Strong se donnent la réplique dans un thriller qui, quant à lui, manque un peu d’originalité. Après l’excellent Vivarium en 2019, le réalisateur nous présente une petite famille bourgeoise de Londres gangrenée par une mystérieuse maladie. Christine a croisé un chien en pleine putréfaction, et depuis, elle pourrit de l’intérieur. Un troisième personnage au nom de Diana viendra l’assister dans son rétablissement. C’est à ce moment que les plus mauvais clichés s’abattent sur The Nocebo Effect. Ce qui pouvait s’apparenter à une bonne idée de revenge movie se transforme en une histoire vue et revue, bien trop fade pour se différencier des autres projets, et au rythme terriblement saccadé.
Le cinéaste Lorcan Finnegan peine à extirper de vraies séquences dramatiques avec l’ensemble de ses personnages, malgré quelques sympathiques plans envoûtants dans les moments d’emprise psychologique. On apprécie l’environnement nocif, mais c’est à des années-lumières de Vivarium, qui jouissait d’une mise en scène bien plus inventive. Au-delà de cela, le spectateur sera rapidement frustré, car plus on progresse dans le récit, plus il devient soporifique. Eva Green tente tant bien que mal de porter le film, mais c’est peut-être Chai Fonacier qui s’en sort le mieux. Malgré les grosses failles d’écriture concernant son personnage, la prestation est certainement en adéquation avec les ambitions du réalisateur. Le reste, c’est à vous de juger. Enfin, l’intrigue est trop faible pour susciter un quelconque emballement. Une histoire de vengeance un peu mince, avec une critique de l’industrie du textile et de la classe bourgeoise assez simpliste. Bref, un thriller psychologique assez standard et c’est bien dommage.
EN DEUX MOTS
Malgré un grand casting, ‘The Nocebo Effect’ échoue dans quasiment tous les domaines. Le sujet est vu et revu, le rythme est en dents de scie, les personnages sont caricaturaux.. Bref, difficile de trouver des points positifs malgré son atmosphère toxique bien présente. Seuls les fans de Lorcan Finnegan y trouveront leur compte.
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