SYNOPSIS
Après un terrible crash sur une planète inconnue, le pilote Mills découvre rapidement qu’il a en réalité échoué sur Terre… il y a 65 millions d’années.

Pour réussir leur unique chance de sauvetage, Mills et Koa l’unique autre survivante du crash, doivent se frayer un chemin à travers des terres inconnues peuplées de dangereuses créatures préhistoriques dans un combat épique pour leur survie.

NOTRE CRITIQUE
Le plus grand gâchis de ce début d’année, sans vraiment d’hésitation. Ce nouveau film de science-fiction de Bryan Woods avait tout pour charmer un large publique et bénéficiait d’un vaste terrain de jeu. Et cela du pitch de base jusqu’aux protagonistes, car on retrouve dans les crédits : Adam Driver pour le rôle principal, Sam Raimi en tant que producteur et Scott Beck, le scénariste de Sans un Bruit. La bande-annonce, quant à elle, annonçait un survival préhistorique avec une pointe d’horreur. Bref, tous les feux étaient au vert, jusqu’au démarrage du long-métrage.. Et là, c’est le drame. On atterrit de la pire des manières sur la planète du ridicule, pas loin du système solaire Nanar. En fait, 65 surprend par sa bêtise et par sa fainéantise, un produit brut alléchant, mais tellement mal exploité que cela ne peut que susciter la frustration.

Dès l’introduction et le développement de l’intrigue familiale, le récit sort ses gros sabots. Dialogues peu subtils, enjeux déjà vus, contexte pas très clair, bref on patauge dans une mare pleine de vase et on espère vraiment mieux pour la suite. Mais rien n’y fait. Le nouveau personnage introduit renforce cette première sensation, on répète les thématiques déjà vues de l’homme sauveur avec une petite fille qui « ne parle pas sa langue mais qui est extrêmement sensible« . Nous voilà partis dans un road-trop préhistorique où pas grand-chose ne nous fait peur et où les scènes d’action sont bâclées au montage (sauf celle de la grotte qui est assez intéressante). Une déception énorme, car le scénario était riche et intéressant à mener sous l’angle des origines de l’homme et de cette terre hostile. Mais il faudra se contenter de quelques jolis dinosaures et des accessoires technologiques sympathiques pour garder espoir jusqu’au dénouement. Dieu merci, un astéroïde s’abat sur la terre pour arrêter ce massacre et laisser place au meilleur..
EN DEUX MOTS
Peut-être la plus grande déception de cette année. Avec ce casting et ce scénario, on pouvait s’attendre à beaucoup mieux. Malheureusement, on tombe très vite dans les mauvais retranchements de la SF
1,5
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