SYNOPSIS
L’agent du FBI, Peter Sutherland, est le fils d’un ancien agent soupçonné d’avoir trahi le pays. Peter, quelques années plus tard, se retrouve impliqué dans un attentat du métro New-Yorkais. Pour calmer les choses, il est affecté au service de nuit ‘Night Agent‘, prêt à recevoir des appels téléphoniques d’autres agents.

Mais pour sauver la nation, Peter se lance dans une chasse à l’homme afin d’arrêter une taupe russe qui évolue dans les plus hautes sphères du gouvernement américain. Cette série est une adaptation de l’ouvrage éponyme de Matthew Quirk (2020).

NOTRE CRITIQUE
Après le catastrophique Bodygard (2018), Netflix s’offre la possibilité de se racheter avec un nouveau projet d’espionnage/thriller. De loin, The Night Agent ressemble à ce petit nouveau produit Netflix standard, sans inventivité, sans saveur, presque insipide. Eh bien finalement non, c’est tout sauf le cas à notre grande surprise. Composée d’une intrigue saisissante qui s’entremêle autour de ses multiples personnages, cette première saison arrive à tenir en haleine (et constamment sous tension) son spectateur. Elle remet au goût du jour le genre d’espionnage au FBI avec l’inclusion de problématiques modernes : fake news, rôles des médias, rumeurs, jeux de pouvoirs.. À travers sa simplicité technique et narrative, elle laisse place à tous les autres ingrédients qui mettent aussi en valeur la tension et l’action dans dix épisodes ultra concentré.

On y trouve plein de personnages intéressants, mais deux vont véritablement mener la danse durant la première partie de la saison. Cette complicité naissante, et parfois touchante, entre Peter et Rose renforce d’ailleurs la narration. Les autres personnages et leurs complexités très bien développées forgent une proposition assez solide, ils ont tous assez d’espace pour évoluer et c’est assez plaisant. D’ailleurs, le casting est également au rendez-vous, mention spéciale pour Gabriel Basso. Le tout s’orchestrant autour d’un jeu de rôle saisissant, une sorte de ‘Homeland‘ au goût du jour. On ne pourra cependant pas éviter quelques raccourcis scénaristiques pour forcer le passage ou la trop grande présence de lignes de dialogue conventionnelles. La conclusion est elle aussi assez prévisible, mais au final, on reste happé jusqu’à son dénouement, et The Night Agent reste un divertissement plus que convenable !
EN DEUX MOTS
Cette première saison propose un sympathique thriller d’espionnage nourri par plusieurs thématiques modernes et bienvenues. Une série qui, malgré sa simplicité, tient en haleine son spectateur jusqu’au dixième épisode avec des personnages attachants.
3,5
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