ÇA RACONTE QUOI ?
Quatre amis d’enfance se préparent à entrer au lycée, Bilal, Romane et les frères Sam et Victor. Ils vivent dans un village assez calme caché dans les montagnes de l’Isère, jusqu’au jour où un mystérieux événement se produit. Ce dernier est apparemment lié à un accélérateur de particules situé dans un centre de recherche proche où travaille Sofia, la mère de Bilal. Et cela risque de bouleverser la vie de ces collégiens.

En un instant, l’univers ignore ses propres lois. C’est alors que le présent, le futur, et les multivers convergent, séparant les adolescents et les envoyant dans des mondes parallèles : Romane et Victor dans une réalité où Bilal et Sam ont inexplicablement disparu, et Sam et Bilal (qui a maintenant 15 ans de plus) dans une autre où ce sont Romane et Victor qui se sont évaporés. Ils essayent alors de comprendre ce qui s’est passé, s’efforçant de se retrouver et de retourner dans le monde qu’ils connaissaient.

NOTRE HUMBLE AVIS
La plateforme Disney Plus ne diffuse pas que du Marvel, et c’est bon à savoir. En revanche, la plateforme ne diffuse toujours pas que des bons contenus originaux..
Du moins, ce n’est malheureusement pas le cas avec Parallèles. Si l’on peut se satisfaire de l’arrivée d’un projet bien français dans le catalogue de la petite souris, on ne va tout de même pas mettre des œillères quand il faut en juger la qualité. La série Parallèles a beaucoup trop de défauts pour en faire un bon projet respectable. L’essence même du scénario pose question : une bande de potes se retrouve perdue dans différentes timelines, univers ou autres phénomènes incluant le voyage dans le temps, et certains (re)viennent du futur pour réparer cela. Hmm.. Ça ne vous rappelle rien ? Comment ne pas faire le rapprochement avec la série Netflix Dark. Honnêtement, ce n’est jamais bon d’avoir un homologue aussi réussi, et cette série va payer cash les conséquences. En réalité, Parallèles est un petit mix entre la série Dark et le mood de Stranger Things, mais avec les décors (et l’intrigue) d’un village de Rhône-Alpes.. S’il existe de vraies disparités entre les trois projets, on peut malgré tout flairer certains effluves de réchauffé tout droit sorti du micro-onde.

Si ce n’était que le seul défaut qu’on pourrait lui trouver, mais ce n’est pas le cas. La série est développée sur un format court de six épisodes, et pour une fois, ce n’était pas la bonne idée. On expédie en quelques minutes toutes les explications du ‘voyage dans le temps’, et croyez moi, la série chie littéralement sur certains principes de base –ce n’est pas pour rien que l’intrigue de Dark était incompréhensible au premier visionnage. On enchaîne les épisodes avec un arrière-goût de mal fait, cela sonne cheap ou faux sur beaucoup trop de séquences, et les dialogues un peu niais n’arrangent pas les choses. Si on se laisse porter par la bonne synergie de ce groupe d’amis, de leurs interactions, ou encore des question de l’amour à travers le temps, on ne peut cependant pas occulter une forme beaucoup trop basique dans la narration. En cela, la série n’apporte rien de nouveau et n’existe que pour cocher une case dans les cibles marketing de Disney Plus.
En résumé, Parallèles est clairement une version teenager de la série Dark. Le scénario est trop prévisible, et le projet n’a pas le temps de mûrir en seulement six épisodes. Ils ont voulu faire simple avec une thématique compliquée, ce n’était pas vraiment la bonne idée..
EN DEUX MOTS
Parallèles est assez simple à définir : le brouillon du scénario de Dark (mal recopié) et le mood de Stranger Things. Vous ajoutez à cela quelques lignes dialogues bien niaises pour boucler la boucle
1,5
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