ÇA RACONTE QUOI ?
Dans un futur dévasté de 2555, l’apocalypse menace la Terre. Une centrale nucléaire construite en 2022 est sur le point d’exploser, créant alors un nuage toxique. Ce dernier risque de détruire notre planète Terre, réduisant petit à petit la population mondiale. Le dernier espoir repose sur un homme capable de voyager dans le temps.

Sa mission : retourner dans le passé et changer le cours des événements, en empêchant notamment la construction de cette bombe à retardement. Mais la Brigade Temporelle, une police du temps, le traque à chaque époque. Débute alors une course contre la montre pour le Visiteur du Futur..

NOTRE HUMBLE AVIS
On ne peut que se féliciter de voir ‘Le Visiteur du Futur’ au cinéma. Une énième preuve que l’on abonde de talents cinématographiques en France, et surtout, que certains projets mineurs peuvent prendre de l’ampleur avec l’amour des fans, passant d’une websérie aux grands écrans du Mk2. Mais à l’instar de ce que l’on a pu connaître l’an dernier avec Kaamelott, tout n’est pas parfait, bien loin de là.. Si ‘Le Visiteur du Futur’ ravira avec certitude tous les fans de la première heure, ce sera moins le cas pour les nouveaux arrivants. Il y a cependant des points positifs à retenir après visionnage. Par exemple, on ne ressent aucunement ‘l’effet cheap‘ sur les visuels proposés. Le long-métrage n’a pas grand-chose à envier à d’autres productions françaises du même calibre. La mise en scène est d’ailleurs plutôt agréable, et la réalisation fait le taff (sans pour autant révolutionner le genre). Les limites du film apparaissent plutôt dans le schéma narratif..

On y retrouve tout l’archétype du projet Youtube/Dailymotion.. On met de côté tous les guests influenceurs, qui à la surprise générale, ne viennent pas ternir le film. En revanche, le scénario est bien trop stéréotypé. Ne réfléchissez pas trop, vous risquez de vous spoiler l’histoire sans même la connaître. Trop simpliste dans son approche, Le Visiteur du Futur ne se met jamais en danger avec ce récit, malgré la volonté de surprendre durant la conclusion -ça tire sur la corde, malheureusement. L’humour vient également rappeler aux spectateurs que tout ce beau projet est né sur internet.. On assiste parfois à de trop longs sketchs où les personnages réagissent de manière absurde, plus comédie Youtube que comédie de cinéma.. Globalement, les dialogues sont parfois limités, même s’il y a quelques fulgurances comiques. En résumé, le scénario fragilise toutes les bonnes intentions de François Descraques, et certaines touches d’humour annihilent le côté dramatique, mais les fans de la première heure trouveront certainement leur compte dans ces 1h42.
EN DEUX MOTS
Malgré son univers riche et ses personnages attachants, le film nous rappelle constamment qu’il est un pur produit d’internet avec un ‘humour à sketch’ trop présent
2,5
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