THE SUICIDE SQUAD : enfin le film que l’on voulait !

ÇA raconte quoi ?

Il est grand temps de (re)former une équipe de tueurs. Pour cela, Amanda Waller va devoir recruter tout un tas de loosers. Vous en connaissez déjà certains : Harley Quinn, Captain Boomerang, Rick Flag.. D’autres, sont un peu moins connus mais ont globalement les mêmes sensibilités concernant le crime et l’assassinat. Pourquoi les réunir ? Le gouvernement américain les envoie en mission de recherche et de destruction sur l’île de Corto Maltese –qui ressemble beaucoup à Cuba.

Les ennuis commencent à peine le pied posé sur cette plage au sable fin. Ca tire dans tous les sens, et notre ‘Equipe Suicide‘ est d’ailleurs divisée en deux groupes. L’occasion pour certains d’entre eux d’infiltrer plus ou moins discrètement l’île. L’objectif principal est simple : détruire la tour Jotunheim. Pourquoi ? Bah on n’a aucune idée concrète, le gouvernement américain n’est pas trop bavard sur le sujet.. Mais vous risquez de découvrir assez vite le secret de cette tour..

Notre humble avis

Leeeeet’s gooo ! Par quoi commencer ? Peut-être remercier James Gunn de nous avoir donné le film que l’on souhaitait depuis le début. The Suicide Squad est un blockbuster réussi, jouissif au plus haut point sans pour autant tomber dans le cliché du film ‘subversif‘ façon Marvel – avec le tout pourrit Deadpool.

Putain, James Gunn a vraiment eu le budget + la carte blanche pour ce film. Die is the limit, le film déborde d’idées Gunniesques, et ça se voit. Evidemment, tous les personnages sont en danger dans ce film, enfin!!! L’attente était d’autant plus importante suite au premier volet de 2016, qui avait.. comment dire.. déçu ? Non plutôt dégouté les fans. The Suicide Squad dépasse nos espérances. Il nous rabiboche non seulement avec la ‘franchise’, mais nous offre aussi l’un des meilleurs blockbuster/Super-héros de ces dernières années.

On ressent l’hommage aux comics du début à la fin, que ce soit dans les décors ou dans la mise en scène. Les personnages (ceux encore vivants) sont très bien exploités durant ces deux heures de film. Ils sont globalement tous des gros loosers, des grands criminels, et pourtant ont des trajectoires différentes dans le film. On retiendra notamment le traitement de Bloodsport, et surtout celui de PeaceMaker. Il y a de l’action, de l’humour, parfois une pointe d’horreur, et tout cela arrive à coexister en un seul projet. Sans se marcher dessus et sans dévaloriser le contexte, le dosage est parfait !

La bande originale punk/rock est (sans être révolutionnaire) jouissive, elle se synchronise très bien avec les visuels. En parlant de ça, les effets spéciaux sont très bons et la violence est omniprésente. Du gore et de l’hémoglobine, mais pas la petite giclette que tu peux voir dans Deadpool –j’aime pas trop ce film, vous l’avez compris. Au final, on ressent vraiment la patte James Gunn, qui ici s’est fait largement plaisir. Du déchiquetage sans limite et de l’humour avec parfois l’esprit South Park. Bref, le mélange parfait pour un projet Suicide Squad, non ?

Cependant, difficile de mettre une note parfaite au film à cause de ses quelques longueurs. C’est assez criant sur certaines séquences –en partie dans la tour Jotunheim. Le sentiment également que certains personnages aient le devoir de tout expliquer, et/ou de déballer leur background avant d’être totalement impliqué dans le scénario.. C’est un peu dérangeant, même si certains flashbacks sont assez joliment mis en scène.

En deux mots

Enfin le Suicide Squad attendu. En revanche, n’amenez pas vos gosses voir ça !